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Clémentine, alternante à la Fondation Malakoff Humanis Handicap, a testé une séance de marche en exosquelette.
Il s’agit d’une expérience organisée dans le cadre d’un projet avec le Groupe SOS et APF France Handicap, soutenu par notre Fondation qui consiste à proposer à plusieurs établissements médicaux sociaux, une prestation de service hebdomadaire pour verticaliser, faire marcher et rééduquer des résidents atteints de troubles moteurs à l’aide d’un équipement robotisé innovant (exosquelette) auto-équilibré fabriqué par la société Wandercraft et mutualisé entre huit structures.
Clémentine nous raconte :
« En arrivant dans cet immeuble au cœur du quartier du Châtelet avec l’équipe de la Fondation Malakoff Humanis Handicap, je ne m’attendais pas à découvrir un espace futuriste, pensé pour le soin et l’inclusion de demain.
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Nous sommes au siège de Wandercraft, une Start Up dédiée à la conception d’exosquelette, des robots permettant la marche aux personnes handicapées moteur. On y découvre un immense open space, mais aussi des ateliers garnis de machines de haute technologie.
Une équipe jeune et dynamique m’a harnachée d’un exosquelette pour me mettre dans les conditions des patients en situation de handicap moteur (paraplégie, tétraplégie, polyhandicap) auxquels ils sont destinés.
Quelle expérience déroutante d’être, après quelques consignes, sous contrôle d’un puissant algorithme, équipée de la tête au pied dans une véritable armure ! Guidée par Sophie et Grégoire qui m’ont aidée, j’ai commencé à marcher, portée par l’exosquelette relié en hauteur par un câble de sécurité.
À l’aide d’un bouton, j’ai pu choisir la vitesse et la direction que je voulais prendre.
Mon ressenti n’était pas celui d’une marche naturelle et j’ai surtout pensé à ce que peuvent éprouver des personnes qui marchent à nouveau pour la première fois grâce à cet équipement innovant.
À la réflexion, je me dis qu’aujourd’hui Wandercraft commence la mise à disposition d’exosquelettes, mais que peut-être, demain, nous croiserons dans le métro un Parisien pressé harnaché d’un de ces robots. C’est en tout cas le rêve de l’un des ingénieurs dont l’ambition est de rendre l’exosquelette accessible au plus grand nombre ! »