Parce que trop de personnes handicapées continuent de renoncer aux soins, à la prévention, et consultent trop souvent dans l’urgence faute d’accessibilité et d’offres clairement référencées, la Fondation Malakoff Médéric Handicap a lancé en 2015 le projet « Développer l’accessibilité des centres de santé – Bien vivre ensemble son centre de santé ».
Mené sur 3 ans, avec la participation de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et un groupe de travail composé de plusieurs centres de santé, ce projet a pour ambition d’agir concrètement sur les enjeux de l’accès aux soins pour tous. Il fait écho à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
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Mise en ligne le 10/12/2018
Comment ça marche ?
À ce jour, il existe encore très peu d’outils sur l’accessibilité des lieux de consultations coordonnées pour les personnes en situation de handicap. Dans le meilleur des cas, les locaux sont « accessibles » aux personnes à mobilité réduite, mais très rares sont les lieux et les professionnels qui ont mené une réflexion sur l’accessibilité dans le cadre de leur consultation médicale ou dentaire.
En effet, comment un gynécologue peut-il ausculter une femme en situation de handicap, si son cabinet n’est pas équipé d’un dispositif de transfert ou d’un fauteuil spécifique ?
Comment une personne sourde ou malentendante peut-elle prendre rendez-vous de manière autonome chez un médecin, alors que la majorité des rendez-vous se prennent encore par téléphone?
Comment éviter une longue attente, source de stress, à une personne atteinte d’autisme ou d’un handicap mental et lui éviter ainsi la crise d’angoisse qui pourrait empêcher l’auscultation par le médecin ?
Comment une personne non voyante peut-elle aller seule chez le médecin, si dès l’entrée de l’immeuble rien n’est prévu pour le repérage ?
Ces exemples montrent clairement que l’aménagement des locaux ne suffit pas à rendre un cabinet médical – ou un lieu de soins et de consultation – effectivement accessible.
Ce projet mené à titre expérimental sur les 4 grands types de handicap (moteur, visuel, auditif, mental) a permis de :